Ne ratez pas l’opportunité de devenir autonome en eau !
  • Par Christophe
  • 13/04/2024
  • Pas de commentaire

Ne ratez pas l’opportunité de devenir autonome en eau !

Le guide complet pour installer un récupérateur d’eau de pluie et devenir autonome en eau !

En France, l’utilisation de l’eau à domicile, qu’elle provienne d’un puit de forage ou d’un système de récupération d’eau de pluie, est strictement réglementée. Le choix entre ces deux sources d’eau dépend non seulement de la législation en vigueur mais aussi de l’usage prévu : domestique ou extérieur. Cet article explore les aspects législatifs et pratiques à considérer.

Avant de lancer votre projet, il est essentiel de se poser deux questions clés pour assurer que vos plans soient viables et efficaces :

Votre terrain contient-il des nappes d’eau souterraines ?

Savoir si des nappes phréatiques sont présentes sous votre terrain est crucial. Cela peut influencer la faisabilité de certains types de puits ou de systèmes de récupération d’eau, ainsi que les régulations locales concernant leur utilisation. Une étude hydrologique peut être nécessaire pour obtenir ces informations.

Quel usage prévoyez-vous pour l’eau récupérée ?

La réponse à cette question déterminera le type de système de récupération d’eau le plus adapté à vos besoins. Que ce soit pour le jardin, pour l’usage domestique ou comme réserve en cas de sécheresse, chaque utilisation peut nécessiter un équipement spécifique et des traitements différents. Ces questions vous aideront à définir les spécifications techniques de votre projet et à vous assurer que les solutions choisies sont à la fois durables et conformes aux normes environnementales et légales.

1. Comment savoir s’il y a de l’eau sous votre sol ?

Pour savoir si votre terrain contient des nappes d’eau souterraines, vous pouvez procéder de plusieurs manières pour recueillir des informations précises et fiables :

Mairie ou services municipaux :

Votre mairie locale est une première ressource précieuse. Vous pouvez y demander des cartes hydrographiques ou des études géologiques précédentes concernant les zones d’eau souterraine. Les services d’urbanisme ou d’environnement pourront vous orienter sur les documents disponibles et les démarches à suivre.

Bureau d’études géologiques ou hydrologiques :

Pour des informations détaillées et spécifiques à votre terrain, vous pouvez faire appel à un bureau d’études spécialisé en géologie ou en hydrologie. Ces experts peuvent réaliser une étude hydrogéologique de votre terrain pour détecter la présence de nappes phréatiques et évaluer leur accessibilité et leur qualité.

Voisinage :

Discuter avec les voisins peut également vous fournir des informations utiles, surtout si certains ont déjà réalisé des forages ou utilisent des puits. Leurs expériences peuvent donner des indices sur la profondeur et la qualité des nappes d’eau souterraines dans votre région.

Services préfectoraux ou départementaux de l’environnement :

Ces organismes peuvent vous fournir des informations sur les ressources en eau de votre région, y compris les études environnementales antérieures et les règlements concernant l’utilisation des nappes phréatiques.

Consultation de plans cadastraux et de données publiques :

Certains documents publics, disponibles en ligne ou auprès des archives locales, peuvent contenir des informations sur les caractéristiques géologiques et les ressources en eau de votre secteur.

Entreprises spécialisées dans les forages :

Consulter des entreprises qui réalisent des forages peut être très instructif. Ces professionnels possèdent souvent une connaissance approfondie des conditions hydrogéologiques locales grâce à leur expérience directe sur le terrain. Ils peuvent vous fournir des informations sur la profondeur à laquelle vous pouvez trouver de l’eau, la qualité de cette eau, et les éventuels problèmes techniques associés aux forages dans votre région. De plus, ces entreprises peuvent vous offrir des devis pour des services de forage, vous permettant ainsi d’évaluer le coût potentiel de l’exploitation des nappes phréatiques sous votre terrain. Ces démarches vous aideront à obtenir une vue complète et réglementaire de la situation hydrographique de votre terrain, ce qui est essentiel pour tout projet nécessitant l’accès à des ressources en eau souterraine.

2. Comment utiliser l’eau récupérée ? Applications pratiques et écologiques pour un autoapprovisionnement en eau

L’eau obtenue par forage ou provenant d’un système de récupération d’eau de pluie est généralement considérée comme non potable, c’est-à-dire qu’elle ne répond pas aux normes de potabilité pour la consommation humaine sans traitement préalable. Voici quelques précisions importantes à ce sujet :

Qualité de l’eau de forage :

L’eau de forage peut contenir divers contaminants naturels comme des minéraux, des métaux lourds ou des bactéries issus des couches géologiques qu’elle traverse. Bien que certaines nappes phréatiques offrent une eau de bonne qualité, la potabilité de l’eau de forage doit être systématiquement vérifiée par des analyses régulières avant toute utilisation pour la consommation.

Eau de récupération de pluie :

L’eau de pluie collectée peut être contaminée par les particules atmosphériques, les résidus de toiture ou les matériaux de la gouttière. Elle peut également accumuler des contaminants biologiques au fil du temps. Comme pour l’eau de forage, elle nécessite un traitement adéquat si elle est destinée à la consommation.

Utilisations courantes de l’eau non potable

Arrosage des jardins et des espaces verts :

Utiliser l’eau récupérée pour irriguer les pelouses, les jardins ou les parcs peut réduire considérablement la consommation d’eau potable.

Lavage de véhicules :

L’eau récupérée peut être utilisée pour laver les voitures, les camions, et autres véhicules, ce qui est particulièrement utile pour les entreprises de maintenance de véhicules ou les municipalités.

Nettoyage des rues et des espaces publics :

Utiliser l’eau récupérée pour nettoyer les rues et les espaces publics peut aider à maintenir l’hygiène urbaine sans puiser dans les ressources en eau potable.

Chasse d’eau des toilettes :

L’eau récupérée peut être utilisée dans les systèmes de chasse d’eau, réduisant ainsi l’usage d’eau potable dans les bâtiments résidentiels et commerciaux.

Utilisation dans les machines à laver le linge :

L’eau récupérée peut être employée pour faire fonctionner les machines à laver, ce qui est particulièrement utile dans les résidences, les laveries automatiques et les établissements hôteliers où la demande en eau pour le lavage est élevée.

Systèmes de refroidissement et chauffage :

Dans certains systèmes industriels ou de bâtiments, l’eau récupérée peut servir dans les tours de refroidissement ou les systèmes de chauffage.

Processus industriels :

L’eau récupérée peut être utilisée dans divers processus industriels, comme le refroidissement, le rinçage ou d’autres usages nécessitant de grandes quantités d’eau non potable.

Création de plans d’eau et de réserves naturelles :

L’eau récupérée peut contribuer à créer ou maintenir des habitats aquatiques pour la faune et la flore, notamment dans les zones urbaines.

Traitement de l’eau pour la rendre potable :

Si vous envisagez d’utiliser cette eau pour la consommation, elle doit être traitée par des systèmes de filtration et de désinfection adaptés. Les systèmes de traitement peuvent inclure des filtres à charbon actif, des systèmes d’osmose inverse, des lampes UV pour la désinfection, et d’autres technologies éprouvées pour éliminer les contaminants. Il est crucial de respecter les directives et réglementations locales concernant l’utilisation de l’eau de forage et de récupération. En cas de doute, il est recommandé de consulter des experts ou des autorités sanitaires pour s’assurer que les systèmes mis en place sont sûrs et efficaces.

En résumé, en France, l’utilisation de l’eau récupérée, comme l’eau de pluie, est réglementée par des normes qui visent à protéger la santé publique et l’environnement. Vous avez le droit d’utiliser cette eau pour des applications ne nécessitant pas une eau potable, comme le rinçage des toilettes, le fonctionnement de la machine à laver le linge, et l’arrosage des jardins ou d’autres espaces extérieurs. Cependant, il est important de noter que l’utilisation de l’eau récupérée pour la consommation humaine, la cuisson, ou le bain est strictement interdite à moins que l’eau ne soit traitée pour atteindre les standards requis pour l’eau potable. En outre, des dispositifs et des installations spécifiques sont nécessaires pour séparer les circuits d’eau potable et d’eau récupérée afin d’éviter toute contamination.

Système de récupération d’eau : avantages, inconvénients, coûts

Les systèmes de récupération d’eau de pluie à petit budget sont une excellente option pour réduire la consommation d’eau et les coûts associés. Voici quelques éléments clés pour mettre en place un système efficace et économique pour une gestion autonome de l’eau :

1. Collecteur d’eau de pluie simple inférieur 1 m3

Condition :

Disposer de gouttières ou autres système de captation de l’eau

Utilisation de réservoirs, de bidons ou de récupérateur d’eau de pluie du commerce :

Un moyen simple et économique consiste à utiliser des barils ou des bidons réutilisés pour collecter l’eau de pluie. Ces récipients peuvent être placés sous les descentes de gouttières pour récupérer l’eau qui s’écoule du toit. Il est important de s’assurer que les barils sont propres et n’ont pas contenu de produits chimiques nocifs.

Contenant du récupérateur d’eau :

En général ces contenant font maximum 1 m3

Couvercle et filtration :

Pour éviter les débris, les insectes et les petits animaux, il est conseillé de couvrir les barils avec un couvercle ou un filet. De simples filtres faits maison, comme ceux utilisant des écrans ou des tissus à mailles fines, peuvent être installés à l’entrée du baril pour filtrer les grosses particules.

Système de captation d’eau de pluie :

système de collecte par les chéneaux et les gouttières

Système de distribution de l’eau récupérée :

Pour les systèmes à petit budget, la distribution de l’eau peut se faire par simple gravité, ce qui signifie placer le baril en hauteur pour utiliser la pression naturelle de l’eau. Une pompe manuelle peut également être utilisée pour distribuer l’eau plus efficacement.

Déclarations d’un récupérateur d’eau :

aucune

Usage de l’eau récupérée :

L’eau récupérée peut être utilisée pour arroser le jardin, laver la voiture.

Nettoyage régulier :

Les réservoirs doivent être nettoyés régulièrement pour éviter la formation de limon et la prolifération d’algues. Un nettoyage biannuel est généralement suffisant.

Précautions :

Pour éviter la contamination du réseau d’eau potable, il est essentiel de ne pas connecter directement le système de récupération d’eau de pluie au système d’eau domestique sans dispositifs de sécurité adéquats comme des clapets anti-retour.

Restriction :

aucune

Coût d’un système de récupération d’eau inférieur à 1 m3 :

faible entre 50 et 400€ Ce type de système ne requiert pas un investissement important et peut être mis en place avec des matériaux de récupération ou des articles peu coûteux disponibles dans les magasins de bricolage. C’est une solution pratique et écologique pour gérer l’eau de manière plus durable.

2. Collecteur d’eau de pluie supérieur à 1 m3

Récupérateur d'eau de pluie pour devenir autonome en eau

Lorsque vous envisagez d’installer un collecteur d’eau de pluie d’une capacité supérieure à 1 mètre cube (1 000 litres), vous optez pour une solution plus robuste qui peut fournir une quantité significative d’eau pour divers usages. Voici les principaux éléments à considérer pour la mise en place d’un tel système :

Conditions :

Avoir suffisamment d’espace disponible sur le terrain pour accueillir la cuve de grande taille. Certains projets utilisent des cuves souples dans le vide sanitaire.

Choix du réservoir :

  • Matériaux : Les réservoirs de grande capacité sont généralement fabriqués en plastique robuste (comme le polyéthylène), en fibre de verre ou en métal. Le plastique est souvent préféré pour sa légèreté, sa résistance à la corrosion et son coût relativement faible.
  • Forme et taille : Les réservoirs peuvent être verticaux ou horizontaux et doivent être choisis en fonction de l’espace disponible. Assurez vous que le réservoir est adapté à l’usage prévu et qu’il est possible de le livrer et de l’installer à l’emplacement souhaité.

Installation et fondation :

  • Fondation : Une fondation solide est essentielle pour supporter le poids du réservoir plein. Cette fondation peut être une dalle de béton ou une base stabilisée de gravier compacté.
  • Protection contre le gel et la surchauffe : Dans les régions sujettes au gel, il peut être nécessaire de protéger le réservoir avec une isolation ou un chauffage. De même, dans les climats très chauds, il peut être judicieux de choisir un réservoir de couleur claire ou de le placer à l’ombre pour éviter la surchauffe de l’eau.

Système de captation :

système de collecte par les chéneaux et les gouttières. La taille de la cuve doit être calculé en fonction de la surface de récupération d’eau et la pluviométrie régionale.

Système de distribution :

Si vous souhaitez alimenter vos toilettes et la machine à laver, il faudra prévoir un double circuit de plomberie et un système de pompe.

Usage d’un récupérateur d’eau pour garder une autonomie en eau :

L’eau récupérée peut être utilisée pour arroser le jardin, laver la voiture mais aussi pour alimenter les toilettes, la machine à laver le linge. Pour cela vous aurez besoin d’un double circuits de plomberie dans votre habitat.

Système de filtration et de débordement :


  • Filtration : Un système de filtration est crucial pour éliminer les débris comme les feuilles et les brindilles. Un filtre de descente de gouttière ou un préfiltre avant l’entrée du réservoir peut être nécessaire.
  • Débordement : Un système de débordement bien conçu est essentiel pour gérer l’excès d’eau pendant les périodes de fortes pluies et pour éviter que le réservoir ne déborde.

Maintenance :

Le réservoir doit être inspecté régulièrement pour détecter toute accumulation de sédiments ou de débris et nettoyé si nécessaire. Cela peut inclure le vidage et le nettoyage complet du réservoir tous les quelques années.

Réglementation et sécurité :


  • Conformité réglementaire : Assurez vous de respecter toutes les réglementations locales concernant la collecte d’eau de pluie, notamment en ce qui concerne l’installation et l’utilisation. Certaines zones peuvent avoir des restrictions spécifiques ou nécessiter des permis.
  • Sécurité : Il est important de sécuriser le réservoir pour éviter tout accès accidentel, en particulier pour les enfants, et d’installer des dispositifs de sécurité pour prévenir tout risque de contamination ou de reconnexion accidentelle au réseau d’eau potable.

Restriction :

aucune

Déclaration :

aucune

Coûts et bénéfices :

Pour évaluer les coûts d’une installation de récupération d’eau de pluie supérieure à 1 m3 il faut compter : entre 8000€ et 15000€ cela comprends : les fondations, le double circuit de plomberie, le réseau de captation, le système de pompe, la mise en service.

Double circuits de plomberie :


  • Circuit d’eau potable : Ce circuit continue d’alimenter tous les points de consommation nécessitant de l’eau potable, tels que les robinets de la cuisine, les douches et les baignoires.
  • Circuit d’eau non potable : Ce second circuit est alimenté par l’eau récupérée et traitée, et est destiné à des usages où l’eau potable n’est pas nécessaire. Ce circuit peut alimenter les toilettes, la machine à laver, et les systèmes d’irrigation extérieurs.

Calcul pour dimensionner la cuve d’eau : 

Pour dimensionner correctement une cuve de récupération d’eau de pluie, plusieurs facteurs doivent être pris en compte. Voici une méthode générale qui permet de déterminer la capacité optimale d’une cuve en fonction de la surface de toiture, du taux de précipitations annuelles dans votre région, de l’efficacité du système de collecte et de votre consommation d’eau.      

Étapes pour dimensionner une cuve de récupération d’eau et devenir autonome :    

  1. Déterminer la surface de collecte (A) :  C’est généralement la superficie de toiture ou terrasse qui collectent l’eau de pluie. Elle est exprimée en mètres carrés (m²).
  2. Calculer le volume d’eau de pluie collectable par an (V) : Utilisez les précipitations annuelles moyennes de votre région (P) exprimées en millimètres (mm). La formule de calcul est :  V = A * P Cela donne un volume en litres, sachant que 1 mm d’eau sur 1 m² de surface équivaut à 1 litre d’eau.
  3. Tenir compte de l’efficacité du système de collecte (E) : Ce coefficient prend en compte les pertes dues à l’évaporation, au débordement et aux éventuelles impuretés. Il est généralement compris entre 0.8 et 0.9 pour un système bien conçu. Et plus 0.6 pour un toit plat.
  4. Calculer le volume annuel d’eau utilisable (VC) : VC = V * E Ce résultat est le volume d’eau de pluie réellement utilisable sur une année.
  5. Évaluer vos besoins en eau (B) : Estimez la quantité d’eau que vous prévoyez d’utiliser. Cela peut inclure l’arrosage du jardin, le lavage de la voiture, l’utilisation dans les sanitaires, etc. Exprimez ce besoin en litres par jour puis multipliez par 365 pour obtenir un besoin annuel. 6. Exemple pratique :(C) : La capacité de la cuve doit être suffisante pour couvrir les périodes sans pluie tout en étant économiquement viable. Une bonne règle est de choisir une cuve pouvant stocker au moins la quantité d’eau utilisée entre les intervalles de pluie réguliers, ou environ 1 à 3 mois de consommation. C = B * 30 pour un mois de consommation

Exemple pratique d’une maison de 100 m2 située dans le département le plus aride de France : l’Aude

Surface de récupération : 100 m² Les précipitations annuelles moyennes dans la commune de Fitou : 214 mm.

L’efficacité du système de collecte est de 0.85. La consommation quotidienne estimée est de 80 litres (chasse d’eau, machine à laver, arrosage).    

Calculons :

  • Volume d’eau collectable par an : V = 100 * 214 = 21 400 litres
  • Volume capté : VC = 21400 * 0.85 = 18190 litres Besoin annuel en eau : B = 80 * 365 = 29200 litres
  • Capacité de la cuve pour 1 mois : C : 80 * 30 jours : 2400 litres

Dans cet exemple, une cuve de 3,000 litres pourrait être envisagée, mais il faut aussi prendre en compte la rareté des pluies dans certaines régions. Plus vous êtes, dans des régions du Sud, plus il faudra augmenter la capacité de la cuve. Ce calcul est basique et peut être ajusté en fonction des conditions climatiques locales, des variations saisonnières des précipitations, et des variations spécifiques de la consommation d’eau. Pour une analyse plus précise et personnalisée, il est recommandé de consulter un professionnel.

Etude de cas réel sur la commune de La Palme (11480)
Volume de captation : 270m² Précipitation : 214 mm Usage 80 litre / jours environ Cuve : 10000 litres
Avril 2023 – Avril 2024 26 pluies et 30 m3 d’eau récupérée

L’installation initiale d’un système double de plomberie peut coûter cher, mais elle permet de réaliser d’importantes économies sur les factures d’eau à long terme. De plus, l’utilisation de l’eau récupérée favorise la durabilité environnementale et peut rehausser la valeur de votre propriété. Dans les régions où les précipitations sont rares, il est crucial de saisir chaque occasion de collecter l’eau de pluie. Installer une cuve de grande capacité permet de maximiser le stockage d’eau durant ces brèves périodes de pluie, assurant ainsi une réserve utilisable lors des sécheresses prolongées.

3. Les forages pour encore plus d’autonomie en eau 

declarer un forage est il obligatoire pour devenir autonome en eau

Les forages sont une autre méthode importante pour l’approvisionnement en eau, particulièrement adaptée aux régions où l’accès à l’eau de surface est limité ou où l’eau potable doit être extraite de nappes souterraines profondes.

Conditions :

Le forage consiste à creuser le sol jusqu’à atteindre une nappe phréatique pour en extraire l’eau. Cette technique est utilisée pour accéder à des réserves d’eau souterraines profondes qui ne sont pas accessibles par des moyens conventionnels. Il faut que ces nappes phréatiques ou veine soient présentes sous le sol.

Profondeur :

Les forages peuvent atteindre différentes profondeurs, souvent de plusieurs dizaines à plusieurs centaines de mètres sous la surface, en fonction de la géologie locale et de la profondeur de la nappe phréatique.

Types de forages :


  • Forages domestiques : Utilisés pour fournir de l’eau à des habitations individuelles ou à des petits collectifs.
  • Forages agricoles : Employés pour l’irrigation des cultures, ces forages permettent d’accéder à de grandes quantités d’eau, essentielles pour l’agriculture, surtout dans les zones arides.
  • Forages industriels : Utilisés par les industries nécessitant de grandes quantités d’eau pour leurs processus de fabrication ou de refroidissement.

Système de distribution :

Une fois le forage achevé, une pompe est installée pour remonter l’eau à la surface. Les types de pompes varient selon la profondeur du puits et le volume d’eau nécessaire.

Usage :

L’eau récupérée peut être utilisée pour arroser le jardin, laver la voiture mais aussi pour alimenter les toilettes, la machine à laver le linge. Pour cela vous aurez besoin d’un double circuits de plomberie dans votre habitat.

Restriction :

Lorsqu’un arrêté préfectoral ou communal impose des restrictions d’eau, cela affecte généralement tous les types d’usage de l’eau, y compris ceux provenant des forages privés. Ces mesures sont généralement prises en réponse à des conditions de sécheresse sévère ou d’autres situations critiques affectant les ressources en eau locales.

Déclarations et réglementations :

Les ouvrages existants au 31 décembre 2008 doivent être déjà déclarés. Tout nouvel ouvrage réalisé après le 1er janvier 2009 doit faire l’objet d’une déclaration au plus tard un mois avant le début des travaux.

Depuis le 1er janvier 2009, tout particulier utilisant ou souhaitant réaliser un ouvrage de prélèvement d’eau souterraine (puits, forage ou simple prise d’eau) à des fins d’usage domestique doit déclarer cet ouvrage ou son projet en mairie. https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F31481

Maintenance et suivi :

  • Maintenance régulière : Les puits de forage nécessitent une surveillance et un entretien réguliers pour assurer leur fonctionnement efficace et pour prévenir les problèmes tels que la baisse de rendement ou la contamination de l’eau.
  • Suivi de la qualité de l’eau : La qualité de l’eau doit être régulièrement testée pour détecter toute contamination ou changement dans la composition de l’eau qui pourrait affecter son utilisation.

Coûts et bénéfices :

entre 8000€ et 15000€    

  • Forage : Le coût du forage dépend principalement de la profondeur du puits et du type de terrain. Forer dans des terrains rocheux ou à une profondeur importante peut être particulièrement coûteux. Les tarifs varient entre 50 et 160€ le mètre linéaire de profondeur.
  • Équipement : Inclut la pompe, les tuyaux, le câblage électrique et le système de traitement de l’eau, si nécessaire. Le choix de matériaux de haute qualité peut augmenter les coûts initiaux mais est souvent justifié par une plus grande durabilité et moins de maintenance.
  • Installation : Les frais d’installation peuvent être élevés, surtout si des travaux spécialisés comme le cimentage ou l’installation de systèmes de filtration avancés sont nécessaires.
  • Le double circuit de plomberie      
  • La mise en service Bien que l’installation initiale d’un système double de plomberie puisse être coûteuse, les économies réalisées sur les factures d’eau peuvent être significatives à long terme. De plus, l’utilisation de l’eau récupérée contribue à la durabilité environnementale et peut augmenter la valeur de votre propriété.

Les systèmes de récupérations d’eau sont très peu encouragés par le gouvernement

Pour encourager l’adoption de systèmes de récupération d’eau, les gouvernements pourraient envisager plusieurs stratégies :
  • Subventions et incitations : Offrir des incitations financières pour réduire le coût initial des installations de récupération d’eau.
  • Campagnes de sensibilisation : Mener des campagnes pour éduquer le public sur les avantages économiques et environnementaux de la récupération d’eau.
  • Simplification réglementaire : Simplifier les procédures réglementaires pour l’installation de systèmes de récupération d’eau.

Recherche et développement : Investir dans la recherche pour améliorer les technologies de récupération d’eau et leur intégration dans les infrastructures existantes. En résumé, bien que les systèmes de récupération d’eau offrent des avantages significatifs, plusieurs obstacles peuvent limiter leur promotion par les gouvernements. Une stratégie proactive combinant incitations, réglementations adaptées et efforts de sensibilisation pourrait aider à surmonter ces défis et à encourager une adoption plus large de ces systèmes.

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